« Le Président Emmanuel Macron veut faire entrer la baguette au patrimoine mondial de l’Unesco… Quelles sont les chances de la baguette ? Quand est-elle apparue dans notre histoire de France ? Et qui l’a inventée ? »
Tel était le thème de l’émission La curiosité est un vilain défaut sur RTL (animée par Thomas Hugues et Sidonie Bonnec) à laquelle j’ai participé le 23 janvier 2018. A réécouter avec gourmandise
Dans le cadre de la fête de la gastronomie, je présenterai dimanche 24 septembre 2017 à 15h à Reims (Le Cellier, 4 bis rue des Mars) une conférence sur les desserts et les sucreries dans l’art.
Si le sucre a longtemps été perçu comme un élément médicinal, il est à la Renaissance une douceur que les élites apprécient. La confiserie devient un art que les artistes n’hésitent pas à reproduire dans leurs tableaux. Les peintures de sucreries étaient appréciées et recherchées par un public qui avait le privilège des plaisirs sucrés.
Les artistes peignaient souvent les spécialités de leur environnement régional, comme le touron en Espagne ou les gâteaux de Pâques au Portugal. Les gaufrettes, oublies et biscuits à la cuillère figurent aussi dans les œuvres du Grand siècle.
L’art du pâtissier s’affirme de plus en plus et la pâtisserie prend de l’importance dans les plaisirs de la vie : des petits choux de Roland Delaporte à la brioche de Jean Siméon Chardin, en passant par celle de Jules Larcher, à la fin du XIXe siècle, et ses boudoirs qui attendent d’être dégustés avec un verre de champagne…
A lire : Patrick Rambourg, L’Art et la table, Citadelles & Mazenod, 2016.
A l’occasion de la semaine du goût, « Emission spéciale » de la RTS (radio-télévision suisse) a consacré sa matinée du mardi 19 septembre 2017 au goût, invitant « à explorer l’histoire, les mécanismes physiologiques et psychologiques, et les habitudes culturelles qui font le goût ».
Au travers de cinq entretiens (avec Antoine Droux) j’évoque l’histoire du goût de l’Antiqué aux années 1970-1980, à écouter et réécouter ci-dessous :
Blanquette de veau de Patrick Rambourg (photo de Julie Balagué)
La blanquette est pour moi un croisement de mémoires…
« Tout me destinait à devenir cuisinier : j’ai passé mon enfance dans les casseroles » et je suis devenu historien.
Dans un entretien qui s’est déroulé dans la cuisine de Camille Labro, autour de la blanquette de veau que j’avais cuisinée, publié dans Le magazine du Monde du samedi 2 septembre 2017, j’évoque mon parcours, Jean-Louis Flandrin, la blanquette de ma grand-mère, celle que j’ai apprise dans le monde professionnel, et les blanquettes de l’histoire. Tout en donnant la recette de celle que j’avais préparée ce jour là.
Dans le cadre des 19e Rendez-vous de l’histoire de Blois, une table ronde se tiendra à la Maison de la magie, le 9 octobre 2016 de 14h à 15h30, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage collectif À la table des diplomates (édition L’iconoclaste / 2016).
L’ouvrage réunit 20 auteurs qui racontent l’histoire de la France au travers des repas diplomatiques et 22 chefs de cuisine qui apportent leur regard sur les menus présentés tout en proposant une recette.
J’ai contribué à ce livre en rédigeant deux textes : « L’âge d’or de la diplomatie à table, 1815-1918″ et « L’inauguration du canal de Suez. Le grand souper d’Ismaïlia, 18 novembre 1869″.
Le Festival de la langue française, qui se déroule tous les deux ans à Angers, Liré, et Ancenis, se consacre cette année, du 23 au 29 mai 2016, aux mots de la table.
Organisé par Les Lyriades de la langue française, le Festival « veut donner à savourer toutes les richesses du français liées à la nourriture, au bien boire et au bien manger, de l’origine de la langue à nos jours, des plaisirs les plus simples aux grands raffinements de la table ».
Le programme est gourmand et savoureux : depuis la mise en bouche des mots jusqu’à la bonne chère de la table, sans oublier les livres de cuisine et les appellations culinaires des chefs…
Mon propos (jeudi 26 mai à 17h) s’intitule : « Du discours à la créativité : les appellations culinaires des chefs ».
Olivier Etcheverria et Patrick Rambourg, Festival de la langue française, Angers, 26 mai 2016.
Du 7 février au 27 mars 2016, « De l’art et du cochon » revient pour une seconde saison sur Arte en fin de matinée le dimanche. La série est réalisée par Chantal Allès et scénarisée par Xavier Cucuel. Chaque épisode est construit autour d’une oeuvre abordant l’alimentation, la cuisine et la table. Un chef élabore un repas inspiré du tableau, des historiens de l’art et de la gastronomie évoquent le contexte artistique et historique de l’artiste et de la peinture. L’épisode se termine autour d’une table pour disserter et déguster dans la convivialité les mets élaborés par le chef.
Vous pourrez ainsi me retrouver dans les épisodes suivants : « Les crêpes » de Pieter Aertsen (7/2/16), « La laitière » de Johannes Vermeer (28/2/16), « La nature morte aux fromages » de Clara Peeter (6/3/16).
Vous pourrez aussi me retrouver le 5 février 2017 dans « Les crêpes » de Pieter Aertsen et le 12 février 2017 dans « Les Très riches heures du Duc de Berry » (nouveauté de la troisième saison).
Patrick Rambourg, Arnaud Lallement, Olivier Bosc, 9 octobre 2015, à L’Assiette champenoise (51430 Tinqueux).
Visualisez le bonus sur « la crêpe dans tous ses états » dans lequel je questionne les origines de la crêpe autour du tableau de Pieter Aertsen.
Patrick Rambourg, « De l’art et du cochon », Arte, février 2016.
Les 11èmes Rencontres François Rabelais se tiendront les 20 et 21 novembre 2015 à Tours sous la présidence d’Olivier Roellinger. Le thème de cette année est « recevoir : l’art et la manière ».
Des tables rondes et des ateliers se tiendront durant ces deux journées pour aborder des sujets comme « les arts et manières de recevoir en Relais & Châteaux », « les bonnes manières ont-elles encore vraiment une utilité à table ? », « Les chemins du « Recevoir à la française », un enjeu stratégique et économique pour les relations étrangères », etc.
Je participerai à la table ronde animée par Pascal Ory sur « Le service à table : ordonnance des repas en Occident du Moyen Âge à nos jours », avec Bruno Laurioux, Théophile Pourriat, Nicolas de Rabaudy et Kilien Stengel :
« Tout repas tend vers le rituel. sous sa forme publique (repas d’apparat, restaurant moderne) il se traduit par un « service ». les catégories conventionnelles utilisées en Occident par les historiens comme par les praticiens (service « à la française », « à l’anglaise », « à la russe », « à l’assiette », etc.) recouvrent-elles des réalités bien assurées ? Et que peut donc nous dire le passage de l’un à l’autre sur l’évolution des sociétés ? »
La 3ème édition des Géopolitiques de Nantes organisée par l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) se déroulera du 2 au 3 octobre 2015 au « Lieu unique, scène nationale de Nantes ». Pendant deux jours se succédera des tables rondes sur les sujets les plus variés qui sont au coeur de l’actualité géopolitique. Voir le programme complet.
Le samedi 3 octobre de 9h30 à 11h00 se tiendra une table ronde consacrée à la géopolitique de la gastronomie, à laquelle je participerai avec Julia Csergo, Fatéma Hal, Denis Saverot, table modérée par Pim Verschuuren.
« La gastronomie est un excellent indicateur des évolutions contemporaines du monde. La mondialisation uniformise-t-elle les pratiques alimentaires et culinaires ou, au contraire, favorise-t-elle leur rencontre et leur diversification ? Les gastronomies sont-elles en compétition ? Alors que L’Unesco a inscrit le repas gastronomique des Français au « patrimoine culturel immatériel » de l’humanité, certains soulignent une perte des traditions de la table. Or notre gastronomie peut-elle être l’occasion d’échanges, de découvertes, qui renforcent le vouloir vivre ensemble ? »
Telles sont les questions qui pourront être abordées lors de cette table ronde…
Interview sur Euradionantes sur la gastronomie européenne (30-09-2015).